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Je Pense Donc Je Lis

Dans mon blog, vous trouverez mes avoirs sur les livres que j'ai lu

Les Fleurs Du Mal

               Les Fleurs Du Mal

Son œuvre la plus connue reste pourtant le recueil de poèmes en vers Les Fleurs du mal, dont il existe deux éditions. Le 25 juin 1857 paraît la première édition des Fleurs du mal, comportant presque tous les poèmes écrits par Baudelaire depuis 1840. Le recueil se compose d'un poème liminaire suivi de cent poèmes, divisés en cinq sections. La publication de cette première version est en fait progressive puisque dix-huit poèmes sont déjà publiés en 1855 dans La Revue des Deux Mondes.

Seulement deux mois après leur publication, Les Fleurs du mal sont condamnées et amputées de six poèmes : "Les Bijoux", "Le Léthé", "A celle qui est trop gaie", "Lesbos", "Femmes damnées" et "Les Métamorphoses du vampire". Ces six poèmes sont finalement publiés en 1866 à Bruxelles, dans un recueil caché sous le nom Les Epaves.

Dans ce recueil, Baudelaire cherche à créer et démontrer les liens entre le Beau et le Laid, le Bien et le Mal, l'Idéal et le Spleen, mettant en place une esthétique toute particulière : il aborde aussi bien des thèmes traditionnels comme la femme, le voyage, la mort et la poésie ; que des thèmes nouveaux comme la ville, la laideur, le blasphème et les plaisirs. Ce recueil est donc à l'image de son auteur : audacieux, en rupture radicale avec le passé, tiraillé entre l'Idéal et le Spleen.

La deuxième édition des Fleurs du mal paraît en février 1861, prenant en compte le jugement mais également revue et réorganisée par Baudelaire. Le recueil est complété et comprend désormais 126 poèmes, maintenant organisés en six sections. Cette nouvelle version voit un approfondissement de la poétique de la modernité puisque les thèmes de la ville et de la mort sont davantage développés.
Par ailleurs, Baudelaire est également l'auteur d'une œuvre critique plutôt importante : en effet, il rédige douze critiques entre 1845 et 1863, activité qu'il exerce principalement pour gagner de l'argent face à son endettement. Le Salon de 1845 est en fait son tout premier écrit publié sous la forme d'un livre, dans lequel il déploie déjà ses talents de critique, avec une certaine originalité dans son style et son propos, et une argumentation très efficace. Il rédige un deuxième volume l'année suivante, Le Salon de 1846. Suivent ensuite dix autres critiques entre 1851 et 1863, dans lesquelles Charles Baudelaire expose sa vision personnelle et moderne de l'art.
Charles Baudelaire se prête aussi à l'essai et il publie de 1846 à 1860 huit essais, notamment Du Vin et du Haschisch en 1851 dans Le Messager de l'Assemblée et Les Paradis artificiels en 1860, où il décrit les effets de la drogue et prône le fait que la drogue permet aux hommes d'accéder à l'Idéal.
En janvier 1847 paraît son unique nouvelle, La Fanfarlo, dans Le Bulletin de la Société des Gens de Lettres. Il réalise également beaucoup de traductions d'œuvres de l'écrivain américain Edgar Allan Poe à partir de 1856.
Il rédige Fusées entre 1855 et 1862, et Mon cœur mis à nu entre 1859 et 1866, qui sont publiés vingt ans après sa mort et réunis sous le titre de Journaux intimes. Ils constituent en fait un enchevêtrement de réflexions et d'anecdotes annotées par Baudelaire.

Baudelaire consacre la dernière partie de sa vie à la poésie en prose, puisqu'il publie dès 1862 des poèmes en prose dans Le Figaro ou La Vie parisienne. L'ensemble de son œuvre poétique en prose est publié posthumément en 1869 dans un recueil de 50 poèmes intitulé Le Spleen de Paris.
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